L’équipe organisatrice

Composition des comités scientifique et d’organisation :

Comité scientifique :

    • Elisabeth Angel-Perez, PR, Études anglophones, Université Paris 4 Sorbonne.
    • Alain Badiou, Professeur émérite, Philosophie, ENS/Université Paris 8.
    • Etienne Balibar, Professeur émérite, Philosophie, Université Paris 10, Anniversary Chair of Contemporary European Philosophy, Kingston University, Londres.
    • Isabelle Barbéris, MCF, Littérature française, Université Paris 7.
    • Laura Cull, MCF HDR, Études théâtrales, University of Surrey.
    • Thomas Dutoit, MCF HDR, Études anglophones, Université Lille 3.
    • Josette Féral, PR, Études théâtrales, Université Paris 3.
    • Jean-Christophe Goddard, PR, Philosophie, Université Toulouse 2 Le Mirail.
    • Evelyne Grossman, PR, Littérature française, Université Paris 7.
    • Sandra Laugier, PR, Philosophie, Université Paris 1.
    • Olivier Neveux, PR, Études théâtrales, Université Lyon 2.
    • Dimitra Panopoulos, Philosophie, CIEPFC, Ens Ulm.
    • Muriel Plana, PR, Etudes théâtrales, Université Toulouse 2 Le Mirail.
    • Guillaume Sibertin-Blanc, MCF HDR, Philosophie, Université Toulouse 2 Le Mirail.

Comité d’organisation :

flore.garcin-marrouFlore Garcin-Marrou est docteure en Littérature française de l’Université Paris-Sorbonne, diplômée de Philosophie de la religion (Paris I) et d’Études théâtrales (Paris III). Elle est auteur d’une thèse sur « Gilles Deleuze, Félix Guattari : entre théâtre et philosophie », (dir. Denis Guénoun) soutenue à Paris-Sorbonne (2011). Thèse qui a mis au jour douze pièces de théâtre inédites, écrites par Félix Guattari entre 1979  et 1990. Ses recherches portent essentiellement sur le lien entre théâtre et philosophie contemporaine (Deleuze, Guattari, Derrida, Althusser, Foucault), mais également sur les écritures théâtrales contemporaines et sur des questions d’histoire du théâtre. Elle est membre du comite de rédaction de la revue Chimères, et vient de co-diriger le n° 80, « Squizodrame et schizo-scènes » (éd. érès, 2013). Elle a été assistante à la mise en scène, dramaturge, metteur en scène (La Boîte à jouer, Bordeaux, 2005 / Mains d’œuvre, Saint-Ouen, 2011 / La Bellevilloise, Paris, 2013) et a reçu pendant un an l’enseignement de Joël Jouanneau au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (2005). Elle a enseigné les études théâtrales à la Faculté libre des Sciences humaines de Lille et à l’Université Toulouse 2 Le Mirail, la culture générale à l’Université Paris-Est Marne-la-vallée. Elle travaille aujourd’hui à Columbia University Paris, et à Strate college (école de design, Sèvres). Elle est co-fondatrice du Labo LAPS. https://www.floregarcinmarrou.com https://paris-sorbonne.academia.edu/FloreGarcinMarrou

liza-kharoubiLiza Kharoubi est maître de conférences en Théâtre Anglophone Contemporain à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, agrégée d’anglais, docteur de l’Université Paris IV-Sorbonne. Elle est auteur de la thèse « Le visage de la scène : L’autre monde d’Harold Pinter et Emmanuel Lévinas » (dir. E. Angel-Perez, 2007) . Ses intérêts de recherche croisent la littérature et la philosophie contemporaines, et plus particulièrement les arts du spectacle avec les récents développements de l’éthique française (Emmanuel Lévinas, Michel Serres, Jacques Derrida, Michel Guérin) et anglo-saxonne (Stanley Cavell, Simon Critchley, Martha Nussbaum, Avital Ronell). La recherche interdisciplinaire ainsi menée vise à réfléchir sur les enjeux sociaux, éthiques, politiques mais aussi pédagogiques du développement de la littérature et de la pratique théâtrale aujourd’hui. Ancienne élève de la Mellon School for Theater and Performance Research à l’Université d’Harvard, fondatrice de Performance Philosophy France, elle est membre de VALE et du Labo LAPS. http://univ-avignon.academia.edu/LizaKharoubi

photo_anna streetAnna Street est doctorante en cotutelle à l’Université de Paris IV-Sorbonne et à l’Université du Kent à Canterbury. Diplômée en philosophie (Master 2 de la Sorbonne après un double cursus de B.A. aux Etats-Unis), elle est ancienne élève de l’Oxford Honors Program, de la Mellon School for Theater and Performance Research à  Harvard University et de la London Graduate School Summer Academy à Kingston University. Sa thèse étudie le rapport des développements philosophiques au théâtre européen de l’après-guerre, en examinant comment l’effondrement des idéologies a transformé non seulement les scènes de théâtre, mais aussi l’écriture de la philosophie. Membre de VALE et du Labo LAPS et fondatrice du groupe Tragedy and Comedy: Genres of Dramatic Thought au sein de Performance Philosophy, elle participe activement à des colloques et séminaires sur la philosophie et sur le théâtre, particulièrement investie dans la promotion des échanges interculturels et interdisciplinaires rapprochant la réflexion philosophique et les arts de la scène. http://paris-sorbonne.academia.edu/AnnaStreet

julien-alliot-photo-Julien Alliot est agrégé d’anglais, doctorant à l’Université Paris IV-Sorbonne et fut chargé de TD à l’Université de Paris III-Sorbonne Nouvelle. Membre de VALE et du LAPS, il est actuellement professeur en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles au lycée Raspail de Paris. Ses travaux de Master ont porté sur les rapports entre le phénomène du rire et l’angoisse dans les théâtres de Beckett, Pinter et Stoppard. Il s’est ensuite intéressé à l’avènement d’une réalité du rien dans les « dramaticules » beckettiens. Sa thèse en cours, intitulée « La fête paradoxale : mettre en scène le sujet en crise de Samuel Beckett à Mike Leigh » tente d’articuler les multiples discours théoriques sur le phénomène festif avec sa représentation esthétique dans le théâtre britannique contemporain, afin de dégager les modalités d’une nouvelle mimesis propre à un sujet contemporain affecté par une crise protéiforme. Cette approche thématique se double d’enjeux philosophiques et psychanalytiques par la tentative de rendre compte de ce qui advient quant au semblant, à la modification de l’image, à l’identification, notamment lorsque les dramaturges explorent les limites du théâtre et montrent à l’écran ce qui autrefois était représenté sur scène.